Pour écouter ce voyage c’est par ici : Le Voyage
Archives de Catégorie: Girls’Music
Mélody’s Echo Chamber, un bonbon acidulé
Il y a une pincée de naïveté touchante dans la musique un peu déstructurée de Mélody Prochet, qui nous ferait presque voir des éléphants roses! Comme un petit goût d’années 60, acidulée et poétique, l’album sait cependant se fondre dans l’air du temps. C’est une découverte toute douce, qu’il faut suivre, et qu’il faudrait voir sur scène pour en apprécier toute la saveur.
Anna Aaron, mythe, poésie et intensité
Encore une petite nana qui a de la gueule, et ça date pas d’hier. Découverte en 2009 avec I’ll Dry Your Tears Little Murderer, Anna Aaronn vogue entre ballade piano/ voix, folk mystique, et rock un tantinet éraillé. En collaboration avec le Lausannois Marcello Giuliani, qui a produit Sophie Hunger, elle sort en 2011 Dogs in spirit. Il y a quelque chose de profond et d’un peu sombre dans l’univers de cette demoiselle. Inspirée par l’univers de la danse, elle travaille beaucoup sur sa présence lorsqu’elle compose. Intéressée par le corps et ses manifestations artistiques, elle va jusqu’à se mettre dans des états de stress afin de faire passer l’intensité du moment créatif. Pour elle, la musique permet de transmettre au public son ressenti quand elle joue, l’émotion qui la mène à produire tel ou tel morceau. C’est sans doute pour cela qu’elle nous hypnotise. On entre dans ses chansons, tantôt comme on irait au devant d’un danger comme dans Mary Ruth,
tantôt comme si on accourrait au devant de notre vie, sans regret comme dans Sea Monsters ou Siren.
Anna Aaron nous offre une palette d’émotions, et sa musique a l’ingrédient de celle des nanas qu’on oublie pas.
Daughter, comme une envie de planer…
Il y a un je ne sais quoi qui me touche profondément dans les mélodies de Daughter. Le trio londonien a su développer un univers onirique sans tomber dans le mièvre.
A l’écoute de Youth ou Landfill on s’imagine sur les plages du nord, où le bleu opale de la mer se mélange au gris bleu du ciel. Il y a quelque chose qui apaise dans la voix d’Elena Tonra et beaucoup de mélancolie voir de nostalgie dans les accords d’ Igor Haefeli & Remi Aguilella. Souvent les chansons montent crescendo, le rythme s’accélère comme le cœur pourrait le faire en proie à une forte émotion. La voix magique d’Elena prend plus d’ampleur pour aboutir à un éclat lumineux qui nous remplit la tête de milliers d’étoiles. Je ne peux m’empêcher de penser à Florence and the Machine en les écoutant, même si il y a plus de douceur et de fragilité dans la musique de Daughter. Les titres des chansons de leur premier EP Taken from de the wild youth sont simples et reflètent parfaitement leur univers qui semble nous rappeler que la poésie est présente dans le moindre détail qui nous entoure.
Taken from the wild youth est disponible par ici : Daughter.
Bonne écoute et bon envol.